on me visite comme un musée
on prend ma terre battue
pour du prélart
...
il y a ces reliques
mots-images-promesses
qui parlent
qui s'organisent
ne les regardez pas
tournez-vous
touchez-moi
je suis là où vous ne voulez pas me voir
...
L'homme se surprend à emprunter le sentier où, enfant, il jouait. Il reconnaît la disposition des arbres et des grillages. Sans avoir vraiment changé, ce coin de verdure a acquis un ordre calme, une politesse : il ne veut plus jouer.
...
je n'ai plus peur
c'est arrivé
j'ai tout à perdre et je le perds
lentement
chaque jour
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J'aime la distance du narrateur et du personnage. C'est rare dans tes écrits de blog.
RépondreSupprimerBravo!