dans notre chambre-spectacle
j'ai mes habitudes
sérénades correctes
poliment applaudies
...
notre plaisir
a le teint mat
des planchers usés
...
je te caresse
comme on couche une flamme
brasier-tapis
où je m'essuie
...
nous voudrions arracher notre peau
brûler ce lit
qui nous a engraissés
de sueur et de matins huileux
...
tu n'aimes pas rester ici mais tu y restes
tu prophétises des bonheurs domptés
où je suis père-héros-dieu
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Joli et concis.
RépondreSupprimerBravo!
Une de tes suites poétiques les plus abouties (d'après moi). J'aime beaucoup ça!
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